PORTFOLIO

VERSAILLES

Cabinet de la Méridienne

Restauration

« Un équilibre parfait entre la rigueur classique des formes droites et les délicatesses aimables du décor arabesque et des motifs fleuris »

Le cabinet de la Méridienne est un bel ensemble créé en 1781 pour la Reine Marie-Antoinette par Richard Mique et par les meilleurs artisans de l'époque : Pierre Gouthière pour les bronzes et la serrurerie et les frères Rousseau pour les boiseries finement sculptées.

Il convenait de redonner à ce lieu emblématique sa beauté originelle en optant pour une restauration à l'identique, selon le dernier état d'Ancien Régime connu et suivant les techniques traditionnelles couramment utilisées au XVIIIe siècle en matière de dorure et de peinture.

-Dépose de l'ensemble des boiseries, pour restauration en atelier (atelier sur place au sein du château). Vérification des assemblages, remplacements des parties les plus endommagées par des incrustations, rétablissements des chiffres royaux des volets suivants les fantômes découverts lors des sondages, restitutions des bordures de glaces disparues d'après le dessin de l'atelier des frères Rousseau.

-Mise en peinture : suppression des couches superficielles de peinture, applications des couches d'apprêts à chaud au Blanc de Meudon, ponçage, puis mise en peinture finale de deux couches de détrempe à la colle, type Blanc de Roi, en fait gris pâle correspondant à la teinte d'origine retrouvée lors des sondages stratigraphiques.

-Dorure : la dorure d'origine a pu être conservée dans sa quasi intégralité. Les parties trop usées ont été redorées à l'eau et mises au ton des anciennes.

-Serrurerie et bronzes dorés et ciselés : simple nettoyage et restitution des motifs manquants avec patine d'harmonisation à l'ensemble.

-Restauration de la cheminée en Griotte et complément de dorure à l'huile sur les ornements sculptés.

-Rétablissement de la teinte d'origine du parquet en « couleur de citron », selon la recette de Watin et selon les vestiges découverts dans le placard.


VERSAILLES

Salon de Mercure

Restauration

Le salon de Mercure est la cinquième pièce de ce luxueux appartement, placé après la Salle des gardes et des festins et avant la Grande chambre du Roi, dont il est, à l'origine, l'Antichambre ; c'est un quadrilatère presque au décor riche, imaginé par Louis XIV et son premier peintre Charles Le Brun, et terminé en 1674. Après la construction de la grande Galerie en 1684 et le réaménagement d'un appartement plus intime autour de la cour de Marbre, le Grand Appartement deviendra l'espace de représentation et d'apparat de la résidence, et le salon de Mercure restera symboliquement la chambre du lit.

L'urgence liée à l'état de conservation très médiocre de ces décors, aggravée par la présence d'importantes fissures, a motivée la restauration du salon.

-Le projet fut une restauration fondamentale de l'ensemble des stucs dorés, en conservation maximale de la dorure ancienne, ainsi que des redorures datant des années 1814-1815. D'une manière générale, les redorures du XXème siècle, particulièrement désaccordées, et les jutages de couleur ocre-jaune passés pour masquer des états de conservation très disparates, ont été enlevés et remplacés par une dorure à la gélatine.

-Préalablement au traitement des épidermes (nettoyage, consolidation, enlèvement des matériaux désaccordés), un important travail a été fait sur les supports proprement dits. Ainsi, les fissures, fentes, zones de clivage, boursouflures et réparations antérieures de mauvaise qualité furent reprises, consolidées et rebouchées afin d'obtenir des états de surface plus cohérents. Les parties disparues, lacunaires ou trop endommagées pour être conservées ont été restituées dans l'esprit des sculptures originales. Les fleurs de lys de la frise furent également restituées d'après les fantômes encore visibles des fleurs de lys du XVIIème siècle. Seule la frise de l'élévation nord a conservé comme témoin le modèle recréé en 1814-1815.

Le fond plat de la corniche peint en faux-marbre au XIXème siècle a été conservé et recouvert d'une dorure à la feuille d'or afin de rétablir les dispositions d'Ancien Régime révélées par les sondages.

-Les fonds mosaïqués placés dans les écoinçons ont nécessité une intervention soignée et minutieuse. Les fleurs de lys recouvertes d'une couche sombre (au moment de la Révolution) furent dégagées et ravivées.

-Les marbres ont été restaurés : dépoussiérage, nettoyage, lustrage, reprise des joints marbriers. Il y eut quelques reprises ponctuelles de réalisées sur les tapis de portes. Pour les reprises structurelles, le démontage partiel des chambranles et plafonds des portes a été nécessaire. L'ensemble fut remontés et recalés après coup.


VERSAILLES

Salon de l' Abondance

Restauration

Ce salon constitue un superbe exemple d'ensemble louis-quatorzien illustrant la transition décorative entre un style « à l'italienne » représenté par Charles Le Brun et un style nouveau développé par Jules Hardouin-Mansart. A l'inverse des autres salons, la peinture embrasse ici la totalité de la voûte sans compartiments.

Les fonds des métopes présentent la particularité d'être animés par des dessins incisés dans la matière formant de véritables paysages composés de maisons, d'arbres, de collines et de nuages. La peinture appliquée au début du XIXe siècle en masquait une grande partie et avait fait perdre le lien subtil entre les figures allégoriques et leur environnement. Nous l'avons rétabli grâce à un dégagement systématique et soigné des éléments gravés en prenant le soin de bien nettoyer les incisions fortement empâtées.

Pour retrouver l'harmonieuse composition du XVIIe siècle il fallait également rétablir les nombreux éléments buchés. Les dégagements ont révélé leurs fantômes mais c'est grâce à un double de cette corniche que nous avons pu rétablir ces éléments à l'identique de ceux d'origine. Jule Hardouin-Mansart, fier de la corniche qu'il venait de réaliser pour le Salon de l'Abondance décida d'en reproduire les métopes dans son hôtel de la rue des Tournelles à Paris. Préalablement au traitement des épidermes, un important travail a été fait sur les supports proprement dits : les fissures, fentes, zones de clivage, boursouflures et réparations antérieures de mauvaise qualité furent reprises, consolidées et rebouchées.

Les plombs dorés des deux dessus-de-porte nécessitaient un démontage/remontage afin de les remettre en forme, vérifier et reprendre certaines fixations et procéder à leur nettoyage et à l'harmonisation de leur dorure. Les éléments manquant (volutes de fumée et fleurs) furent rétablis afin de garantir l'équilibre de la composition des scènes.

Toujours dans le but de retrouver l'harmonie esthétique de l'Ancien Régime, la face intérieure de la porte-fenêtre fut redorée. En accompagnement de ces travaux, la dorure et le rechampissage blanc des trois portes furent ravivés, nettoyés et ponctuellement repris.

La serrurerie en bronze doré fut révisée, nettoyée, complétée et partiellement redorée.

Les lambris d'appui, les chambranles des portes et les piédroits des deux arcades, en marbres précieux ont fait l'objet d'une remise en état générale afin de leur redonner de l'éclat, réparer les fissures, reprendre et intégrer les masticages et autres ragréages disgracieux.

Enfin, un nouvel éclairage de mise en valeur des peintures et des décors assuré d'une part par des réglettes lumineuses de type LED et d'autre part grâce à des projecteurs directionnels a été implanté sur la corniche.


VERSAILLES

Salon d' Apollon

Restauration

Aménagé à partir de 1671, sous la direction de l'architecte François d'Orbay et du Premier peintre du Roi Charles Le Brun, le salon fut initialement conçu pour être la Grande Chambre du Roi, parée, comme dans la chambre de la Reine qui constitue son pendant au sud, d'un décor dédié au dieu Apollon, auquel s'identifia Louis XIV.

Toutefois, vers 1678, au moment de la construction de la Grande Galerie, la succession des pièces de l'appartement du monarque fut remaniée. La chambre fut alors déplacée à l'est, dans le salon de Mercure tandis que le salon d'Apollon était converti en « Salle du Trône ».

Conformément au principe de progression en majesté, le salon d'Apollon était la pièce la plus somptueuse des appartements du Roi. Les décors furent réalisés par les plus grands artistes de la première moitié du règne : les peintures échurent à Charles de La Fosse et Gabriel Blanchard et les magnifiques stucs dorés furent exécutés par les frères Marsy. Ce sont les plus remarquables du palais. Le choix des marbres, particulièrements précieux, ajoutait au caractère exceptionnel du salon.

Il s'agissait ici, en complément de la restauration du plafond peint par le Conservation du Musée, de restaurer l'ensemble des stucs, des dorures et de mettre en place un éclairage de mise en valeur. Les travaux réalisés sont proches de ceux réalisés pour les salons de Mercure et de l'Abondance.


VERSAILLES

Première antichambre du Roi

Restauration

Les dispositions de la première antichambre furent conservées jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. La pièce commence à perdre son identité à partir du XIXe siècle. Lorsque Louis XVIII envisage de réinstaller la cour à Versailles, d'importants travaux de remise en état sont effectués dans les trois pièces au cours des années 1814-1815. La Salle des Gardes et la Première Antichambre sont alors banalisées par de nouveaux revêtements muraux effaçant les dernières traces de magnificences de l'Ancien Régime. Sous la Monarchie de Juillet, Louis-Philippe confia à l'architecte Frédéric Nepveu le soin de transformer le château en musée. Les premières pièces de l'appartement sont converties en galeries historiques dans lesquelles prenaient place des peintures du XVIIe siècle. Les élévations de la Première Antichambre sont alors remaniées pour enchâsser des toiles en partie basse des lambris et l'ensemble peint en faux marbre. Dans les années 1980, une remise en état complète des trois salles fut engagée dans le but de supprimer l'aspect muséal mis en place au XIXe siècle, au profit d'une évocation des lieux dans leur état d'Ancien Régime. Malheureusement ces interventions, inachevées dans la Salle des Gardes et dans la Première Antichambre, sont aujourd'hui vétustes et souvent incohérentes: les plafonds encrassés sont fissurés, les décors en stuc sont dégrades et les dorures sont parfois manquantes, inachevées ou trop éclatantes.

L'état archéologique des lieux a orienté la restauration vers une évocation de l'état Louis XIV-Louis XV, qui correspond à l'aspect actuel des principales pièces de représentation du Souverain, donc de l'état le plus marquant et le plus cohérent du point de vue de l'esthétique, de l'historique et des usages.
C'est dans ce sens que c'est déroulée la restauration de la Première Antichambre : la composition des lambris a été corrigée, la répartition de la dorure complétée, la peinture acrylique moderne supprimée et remplacée par un Blanc de Roy à la colle et l'ensemble mis en valeur par un éclairage adapté.


PARIS

Hôtel de la Marine

Restauration & Reconversion

Informations confidentielles

PARIS

Hôtel de la Marine

Restauration de l'appartement de l'Intendant - Etude

Cet appartement est le témoin le plus important de l'histoire de l'édifice.

L'enfilade de salons conçue par l'Intendant Pierre-Elisabeth de Fontanieu constitue la vitrine du bon goût à la française, synthèse de deux prestigieuses administrations : les Bâtiments du Roi et le Garde-Meuble de la Couronne. A cet intérêt artistique exceptionnel s'ajoute un véritable intérêt archéologique, car la majeure partie des décors est toujours en place. Quelques années plus tard un second ensemble est ajouté par son successeur, Marc- Antoine Thierry de Ville d'Avray pour constituer son propre appartement. Moins avant- gardiste que l'enfilade de représentation, ces espaces créés à la veille de la Révolution sont un des rares exemples conservés d'appartement privé complet avec ses commodités et ses espaces de service. L'esprit du XVIIIème siècle, son art de vivre et l'élégance de ses décors sont toujours perceptibles.

Les objectifs de cette étude étaient :

-une analyse de la formation et des transformations de l'Appartement à partir aux sources écrites retrouvées dans les archives des XVIIIe, XIXe et XXème siècles et des éléments retrouvés par les sondages. L'étude s'est notamment appuyée sur l'excellente et très fournie thèse de doctorat de Stéphane Castelluccio « L'hôtel du Garde-Meuble de la Couronne et les collections royales d'objets d'art, 1774-1798 » et sur ses recherches ultérieures. En revanche, les documents historiques nécessaires à l'analyse de l'évolution de l'appartement aux XIXe et XXe siècle sont très lacunaires.
-une connaissance de la formation et des transformations des décors, grâce à une étude pièce par pièce basée sur l'analyse des documents iconographiques anciens, des mémoires de travaux, des inventaires conserves et des sondages.
-une définition d'un bilan sanitaire de l'ensemble des ouvrages, des décors et des équipements techniques.

-la définition d'un projet de restauration et d'un projet technique pour le chauffage, la mise en sécurité, l'électrification et la mise en lumière des salles.
-la présentation d'une estimation financière pièce par pièce.


PARIS

Hôtel de Bourrienne

Restauration & Reconversion
Informations confidentielles

NEMOURS

Mise en valeur & restructuration de la ville

Etude
La ville de Nemours ,en Seine-et- Marne, fut autrefois prestigieuse. Actuellement, elle souffre de sa proximité et de sa trop grande distance de la capitale. 

L'étude visée à comprendre, analyser et révéler l'identité de cette ville, grâce à son patrimoine et ses potentiels de développements contemporains, dans la contrainte des exigences d'aujourd'hui. L'enjeu était de la rendre attractive, digne, de la renouveler et de la mettre en valeur.


VERSAILLES

Petits cabinets de la Reine

Etude

Étude pour la restauration et la mise en valeur des petits cabinets de la Reine. Recherche d'un état cohérent et restitutions.

PARIS

Bibliothèque Marguerite Yourcenar

DCE et suivi de chantier

Babel architecture


MALAKOFF

La Fabrique des Arts

DCE et suivi de chantier

Babel architecture

GRÈCE

Villa

Esquisse

GRÈCE

Villa gréco-romaine

Esquisse

PARIS

Réaménagement & restauration d'appartements

Esquisse, DCE, chantier

Un palais



Nauplie - Grèce

Etude patrimoniale, mise en valeur & restauration de la citadelle

Salon de la Paix

Etude pour la restauration


Domaine Royal de Randan

Etude du domaine et projet de musée

https://www.domaine-randan.fr/




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